J'ai des difficultés à m'endormir...
Je me réveille la nuit et je n'arrive pas à me rendormir...
Le matin, je me lève fatigué...
Je prends des médicaments pour dormir et je voudrais arrêter...
Je suis fatigué durant la journée...
Je voudrais retrouver un sommeil paisible et récupérateur...
J'ai des problèmes de concentration, de mémoire...
Je m'énerve pour un rien...
Dormir est un plaisir, voire une agréable nécessité pour l’un, et une catastrophe inquiétante pour l’autre. Des millions de personnes souffrent de troubles de sommeil, dont le somnambulisme et l'apnée du sommeil (période courte de cessation de la respiration pendant le sommeil), l'insomnie ou juste une envie irrésistible de dormir. Il en découle que ces personnes se sentent fatiguées le matin au réveil, manifestent des troubles d’humeur, manquent de concentration. Bien des problèmes personnels, familiaux, professionnels en sont usinés. Ces difficultés de sommeil touchent tous les âges de la population, ainsi que toutes les classes sociales.
Maintes personnes font recours à « un petit verre » au coucher, en rentrant du travail, ou alors elles prennent des somnifères à court, moyen et longue terme. Avec le temps et selon les dispositions physiologiques de chacun, ces moyens n’aident plus, et il n’est pas rare que certaines de ces personnes tendent à augmenter soit les doses d’alcool, soit celles de somnifères.
Et très souvent la prise des somnifères et le recours à l’alcool peuvent s’étendre sur de nombreuses années créant ainsi des dépendances soit à l’alcool, soit aux somnifères.
Ces personnes aux difficultés de sommeil récurrentes connaissent parfois quelques accalmies passagères selon les contextes des conditions de vie, s d’autres sont victimes de troubles chroniques de sommeil. Il s’avère que de nombreux facteurs sont susceptibles d’influencer la qualité de sommeil. A l’origine, le déclencheur des troubles de sommeil est souvent lié aux états émotionnels tels que le stress, l’anxiété, les problèmes familiaux, professionnels, voire des soucis inhérents à la vie quotidienne, la peur de ne pas arriver, le manque de confiance en soi, les états dépressifs, l’hypervigilance à tendance paranoïde, des idées fixes, d’obsédantes préoccupations, l’incapacité d’arrêter de penser. Certaines personnes voient dans le sommeil une perte de contrôle, ou la peur qu’il leur arrive quelque chose de non-programmé.
Une autre source de troubles de sommeil consiste en des troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Le personnes qui en sont atteintes s’épuisent à vérifier tout avant de se coucher : les portes sont-elles bien fermés ? Les robinets, les armoires sont-ils bien fermées ? Et toute autres sorte de pensées obsessionnelles. Ce qui constitue un dispositif défensiel conte l’angoisse, le stress ou d’autres sortes d’anxiété.
Au total surviennent ainsi les difficultés d’endormissement, ou alors un sommeil agité et des cauchemars.
L’insomnie deviet ainsi un signal d’alerte qu’il est important d’écouter et de prendre au sérieux, pour découvrir et décoder ce qui se passe, écouter plus attentivement les enfants, leurs soucis scolaires, les rapports avec leurs camarades, l’apparition de maladies psychosomatiques pour la plupart.
Dans le cadre de la prophylaxie ou de la prévention, la sophrologie au quotidien est particulièrement utile aux personnes qui souffrent d’insomnie ou qui, à cause d’horaires irrégulières du travail de nuit par exemple, sont profondément perturbées. Le but est de redonner confiance aux insomniaques et pre,dre soin de leur capacité de s’endormir, au lieu de se fixer négativement sur l’angoisse de « ne pas fermer l’œil de la nuit ».
La sophrologie peut apprendre à ces personnes à mieux dormir, d’avoir des nuits au sommeil réparateur. Mais aussi elle fait comprendre comment aborder les difficultés personnelles de sommeil, de leur provenance ou de leur origine, et avoir ainsi des outils pour les gérer avec des techniques spécifiques.
Il ‘agit d’instaurer des automatismes d’une bonne respiration et une détente musculaire tout en contrôlant ses propres pensées. La sophrologie vous amène vers un apaisement mental et physique. Elle amène le cerveau vers les ondes alpha, « un niveau sophro-liminal », un état de conscience modifiée situé entre veille et sommeil. Ainsi le système sympathique se calme et le système parasympathique s’active.
Le sommeil est amené ainsi à remplir une fonction importante de récupération et de réaration qui est la sienne à la fois sur le plan physique et sur celui psychique. Outre résoudre les problèmes de sommeil, la sophrologie participe aussi aux processus d’amélioration de la mémorisation, de sécrétion hormonale (hormone de croissance par ex.) ...
La personne sur laquelle s’ordonne la technique sophrologique reprogramme positivement son sommeil, améliore sa capacité d’endormissement, prévient les réveils précoces et les insomnies nocturnes tout en favorisant un réveil positif et serein.
Nos savons aujourd’hui que le sommeil admet un niveau particulier de conscience, et se présente sous forme de cycles successifs d'environ 90 minutes. On peut donc subdiviser le sommeil en cinq stades :
La respiration devient plus lente, les muscles se relâchent, la conscience diminue. Durant ce stade de demi-sommeil, les muscles peuvent montrer de petites contractions, souvent avec l’impression de tomber dans le vide.
Le sommeil lent léger, comme son nom l’indique, n’est pas très profond et il représente en principe 50% du temps de sommeil total. Il est encore facile de se réveiller à ce moment, un bruit ou une lumière suffiit, mais la personne se souvient avoir dormi. Durant cette sous-phase, les activités oculaires et musculaires se réduisent.
Le dormeur est isolé du monde extérieur par le sommeil. Il est difficile de le réveiller durant cette phase. La phase de sommeil lent et profond constitue une étape qui répare, regénère et construit. Ce sommeil efface les fatigues physiques. Il est essentiel chez l'enfant car il recouvre en partie la période de sécrétion de l'hormone de croissance.
Cette phase est appelée « sommeil paradoxal », car l’individu présente simultanément des signes de sommeil très profond et des signes d’éveil. La phase REM, qui représente +/- 20% de la durée du cycle, est la phase de rêve et la phase de récupération psychique. Elle est indispensable à la survie de l'individu. La privation de ce stade de sommeil peut entraîner des troubles graves. Il termine le cycle.